Santé et droits sexuels et reproductifs
L’USI est impliquée dans des projets en santé sexuelle et reproductive depuis 1990.
Elle met en place des stratégies de renforcement des compétences auprès du personnel de santé et des communautés. L’USI développe également des stratégies visant l’amélioration de l’organisation et de la qualité des services de santé pour améliorer l’offre et ainsi favoriser l’augmentation de la demande.
En complément, des stratégies de mobilisation des communautés sont mises en œuvre pour augmenter l’utilisation des services.
Une grande partie des efforts ont d’abord porté sur la santé maternelle et néonatale afin de contribuer à la diminution de la mortalité maternelle et néonatale, enjeu prioritaire dans de nombreux pays. Ces actions reposaient sur une stratégie d’égalité des genres et soutenaient l’amélioration du pouvoir décisionnel des femmes et leur meilleur accès aux ressources de santé.
Par la suite, ces interventions ont été étendues à la santé sexuelle et reproductive des femmes et des filles en privilégiant l’approche des droits humains. En effet, ces dernières sont au centre des questions de santé et de droits sexuels et reproductifs et sont souvent beaucoup plus affectées que les hommes, en raison de facteurs physiologiques et sociaux.
Quelques illustrations :
- Appui à un meilleur accès aux services de santé par la formation du personnel de santé sur les soins obstétricaux et néonataux d’urgence de base et complet, par la construction/rénovation de centres de santé et de leurs équipements, par l’appui à la mise en place de maisons d’attente de maternité;
- Soutien à l’amélioration de la qualité des services de santé par la mise en place de comités d’audits de décès maternels, de comités de la qualité et de la formation du personnel sur les droits et la santé;
- Appui aux stratégies de lutte contre les violences basées sur le genre, y compris les mutilations génitales féminines/excision et les mariages d’enfants;
- Renforcement de comités de lutte contre les pratiques néfastes à la santé et de comités d’institutionnalisation de Politique nationale genre;
- Amélioration des connaissances relatives à la santé sexuelle et reproductive et aux droits connexes, notamment la santé menstruelle.