Dispensée dans le cadre du projet ''appui au continuum des services mère-enfant'' (ACOSME), la formation était motivée par la disponibilité restreinte des méthodes modernes de planification familiale, souvent liée à une compétence limitée des prestataires de services. Son objectif était de renforcer les compétences en technologies contraceptives de longue durée des médecins, des sages-femmes et des infirmières de dix-neuf institutions du nord.
Une phase de formation théorique, dispensée du 7 au 11 septembre à l’Hôpital Universitaire Justinien, fut complétée par deux séries d’ateliers pratiques. Les personnes ayant participé à la phase théorique furent réparties dans deux sous-groupes pour aborder la pratique. Les séries d’ateliers eurent lieu du 21 au 25 septembre pour le premier sous-groupe et du 3 au 6 novembre pour le second sous-groupe. Cette phase pratique portait sur l’insertion et le retrait de la technique d’implant (jadelle). Chaque séance a débuté par une journée de simulation sur des bras mannequins avant de passer à la pratique en situation réelle auprès des femmes demandeuses de cette contraception.
Au total, vingt-trois prestataires de services - dix-sept femmes et six hommes – issu.es de dix-neuf institutions ont bénéficié de la formation.
Quelques mots sur le projet ACOSME :
Initié en 2016 par le consortium Unité de santé internationale (USI) - Centre d’étude et de coopération internationale (CECI) et réalisé en collaboration avec le Ministère de la Santé Publique et de la Population de la République d’Haïti, le projet ACOSME a pour but de contribuer à la réduction de la mortalité maternelle et infantile en Haïti, particulièrement dans les zones cibles du Département du Nord.
Le projet s’articule autour de trois composantes. La première concerne l’amélioration de la prestation (offre et qualité) d’un continuum de services essentiels répondant aux besoins et droits des mères, des femmes enceintes, des nouveau-né.es et des enfants, incluant la planification familiale. La deuxième vise l’amélioration de l’utilisation des services de santé par les femmes, leur famille et les jeunes. La dernière composante vise la sensibilisation des publics canadiens aux problématiques touchant à la santé et aux droits des mères, des femmes enceintes, des nouveau-né.es et des enfants de moins de 5 ans en Haïti.
Ce projet est soutenu par le financement d’Affaires Mondiales Canada.