''De 2013 à 2019, j’ai réalisé des études en médecine à la faculté de médecine et d’odontostomatologie de l’Université des sciences, des techniques et des technologies de Bamako, au Mali. À la fin de ces études, j’ai réalisé une recherche sur la thématique « Tumeurs de l’ovaire, aspects épidémiologiques et anatomopathologiques au Mali », avant de décrocher un diplôme de doctorat en médecine générale. Les études médicales étant essentiellement centrées sur la santé individuelle, c’est-à-dire la prise en charge du patient en tant qu’individu, j’ai voulu poursuivre mes études dans le domaine de la santé publique afin de pouvoir cerner les problèmes sanitaires et sociaux par une approche plus théorique et une vision globale des enjeux pour une amélioration durable de la santé et du bien-être des populations. Dans ce cadre, je suis inscrite au programme de maîtrise de recherche au département de santé environnementale et santé au travail de l’École de santé publique de l’Université de Montréal.
Mon projet de recherche pour la maîtrise intitulé « Évaluation de l’exposition populationnelle aux métaux et métalloïdes issue de l’extraction minière artisanale d’or au Mali » vise à évaluer l’exposition aux métaux et métalloïdes chez les travailleurs d’une mine d’exploitation artisanale de l'or, les habitants d’un environnement minier et les habitants d’un environnement non minier au Mali.
L’exploitation artisanale de l’or est une activité répandue au Mali constituant une alternative économique pour de nombreuses personnes. Cette activité, généralement pratiquée sans protection appropriée pour les travailleurs et l'environnement, peut entraîner des répercussions sur l'environnement et exposer non seulement les travailleurs des mines artisanales, mais également les populations à de nombreux risques sanitaires. Cependant, malgré les risques liés à cette pratique, il n’existe pas à ce jour de données sur les niveaux d’exposition aux métaux et métalloïdes des travailleurs de mines d’or artisanales au Mali. Mon projet vise donc à combler ce manque de données.
La Bourse de la Reine Elizabeth m’est d’une grande aide pour l’accomplissement de ma maîtrise en général dans ses différentes phases. Elle me permet d’étudier dans de meilleures conditions en me fournissant un accompagnement financier me permettant de me consacrer à mes études.'' Zeïnaba Diarra, Boursière de la Reine Elizabeth 2022.
À propos des programmes de Bourses de la Reine Elizabeth II
Le programme Renforcement d’un réseau mondial de jeunes leaders engagés pour le développement des communautés, financé dans le cadre des Bourses de la Reine Elizabeth II, vise la mobilité du talent entre le Canada et 138 pays. À travers des expériences à l’international tels des stages, des séjours de recherche ou d’étude, dans les organisations partenaires et des échanges au sein de la communauté des boursières et boursiers et de ses réseaux connexes, ces jeunes bâtisseurs de collectivités renforceront leur leadership, leurs compétences professionnelles et leur engagement auprès des organisations communautaires locales et internationales.
Le programme Bourses canadiennes du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II (BRE) est administré par un partenariat unique en son genre entre la Fondation Rideau Hall, Universités Canada et les universités canadiennes. L’USI est fière de soutenir les boursières et boursiers en administrant le programme Renforcement d’un réseau mondial de jeunes leaders engagés pour le développement des communautés. Ce programme vise à renforcer leur leadership, leurs compétences professionnelles et leur engagement auprès des organisations communautaires locales et internationales et ce, dans une perspective interdisciplinaire et multidimensionnelle