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Mali : s’unir pour réduire les pratiques néfastes à la santé de la femme et de l’enfant

Le projet Yellen appui la mise en place de 22 comités locaux et communaux d’action pour l’abandon des pratiques néfastes à la santé de la femme et de l’enfant

Au début du mois de juillet, le projet Yellen - en collaboration avec la Direction régionale de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille de Kayes - a entamé le processus de mise en place de trois comités locaux (CLAPN) et vingt-deux comités communaux d’action pour l’abandon des pratiques néfastes à la santé de la femme et de l’enfant (CCAPN) dans les districts sanitaires de Bafoulabé, Nioro, Oussoubidiagna, Sagabari, Séféto et Yélimané.

Composés de dirigeant.e.s, de leaders communautaires, de représentant.e.s des administrations de la santé et de l’éducation et de représentant.e.s de la société civile, ces comités serviront de cadre de concertation pour la prévention et la gestion les cas de violence basée sur le genre (VBG) dans les localités. Leur objectif principal est de réduire les pratiques traditionnelles néfastes à la santé de la femme et de l’enfant telles les mutilations génitales féminines, le mariage précoce et/ou forcé et les violences domestiques.

Quelques mots sur le projet Yellen :

Le projet Yellen « Droit et innovations en santé sexuelle et reproductive dans la région de Kayes au Mali » est un projet de coopération bilatérale entre les gouvernements du Mali et du Canada. Il est exécuté par un consortium canadien constitué de l’Unité de santé internationale du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM-USI) et du Centre d’étude et de coopération internationale (CECI).

Ce projet vise à contribuer à la transformation des rapports inégaux entre les genres en matière de santé et droits sexuels et reproductifs (SDSR) des femmes et des adolescentes dans sept districts sanitaires de la région de Kayes (Bafoulabé, Diéma, Nioro, Oussoubidiagna, Sagabari, Séféto et Yélimané). Il repose sur l’hypothèse que l’augmentation du pouvoir décisionnel des femmes et adolescentes pour un meilleur contrôle de leur santé favorisera une demande accrue pour des services de qualité en santé sexuelle et reproductive (SSR) y compris pour les violences basées sur le genre (VBG) et la planification familiale (PF).

Le projet propose un modèle innovant de collaboration visant à harmoniser le travail des acteurs des services de santé, de la société civile, en particulier des groupes de femmes, et des collectivités décentralisées.

Le projet Yellen bénéficie de l’appui financier du gouvernement du Canada accordé par l’entremise d’Affaires mondiales Canada.