« Je suis diplômée d’une maitrise en biologie cellulaire, physiologie et pathologie de l’université Paris Diderot (France). Dans le cadre de ma maitrise en santé publique, option santé mondiale de l’ESPUM, j’ai eu la chance de réaliser mon stage de fin d’études lors de la session d’automne 2022, au sein de l’Unité de santé internationale (USI). J’avais beaucoup entendu parler des projets menés par l’USI, notamment à travers la Communauté étudiante en santé mondiale (CESM) de l’Université de Montréal, et j’ai eu l’immense opportunité d’y faire mon stage.
Mon projet de stage s’inscrivait dans le cadre du projet YELLEN qui veut dire lumière en bambara, et qui porte sur les droits et innovations en santé sexuelle et reproductive des femmes et adolescentes. Ce projet de stage portait sur l’étude de l’acceptabilité sociale d’un projet de distribution de kits de gestion de l’hygiène menstruelle aux adolescentes de quatre lycées des régions de Kayes et Nioro au Mali. Ce stage a été une expérience unique, riche en apprentissages au sein d’une équipe passionnée, dynamique, interprofessionnelle et multidisciplinaire, très riche en expertise, bienveillante et très accueillante. J’ai ainsi eu l’occasion de réaliser plusieurs apprentissages, notamment sur comment mener à bien une étude qualitative tout en tenant compte de la rigueur scientifique, des valeurs éthiques et des réalités sur le terrain. Tous ces apprentissages m’ont permis de remplir mes objectifs liés au stage, et au-delà de ça, ce stage m’a permis de confirmer mon ambition de contribuer à des projets à l’international.
Je tiens à remercier tous les membres de l’USI pour leur accueil et leur intégration. Je remercie en particulier ma superviseure de stage, Mme Geneviève Rouleau, et le Dr Soumaïla Laye Diakité, pour sa co-supervision ainsi que sa coordination des activités sur le terrain. Je remercie également Mme Kadiatou N’Diaye, conseillère en santé, droits sexuels et reproductifs du projet YELLEN, qui a menée toutes les entrevues et tous les groupes de discussion sur le terrain. Je remercie également mes trois co-stagiaires, avec qui j’ai partagé cette expérience inoubliable, pour l’entraide, et le soutien tout au long du stage. Si vous souhaitez avoir une expérience d’immersion de qualité dans le monde de la santé publique à l’échelle internationale, je vous recommande fortement de postuler aux offres de stage de l’USI. »
Un mot de sa superviseure :
“J’ai eu l’honneur de superviser les travaux de stage de Bintou, menés dans le cadre de la maitrise en santé publique, option santé mondiale de l’ESPUM. Bintou est une force tranquille. Tout au long de son stage, elle anticipait et se préparait pour les étapes à venir tout en s’investissant pleinement dans le processus en cours pour réaliser un travail d’une qualité excellente! Elle est pro-active dans son travail et a su très bien s’adapter au contexte difficile de stage à distance vu l’insécurité au Mali. Malgré la charge de travail importante liée au stage, Bintou a continué de s’impliquer activement dans les activités de la communauté étudiante en santé mondiale et à travailler comme intervenante auprès de femmes. Bintou est une femme inspirante qui saura faire sa place en santé mondiale. Nous lui souhaitons bonne chance dans sa carrière! “ Geneviève Rouleau, Coordonnatrice principale, USI.
À propos du projet Yellen :
Le projet Yellen « Droits et innovations en santé sexuelle et reproductive dans la région de Kayes au Mali » est un projet de coopération bilatérale entre les gouvernements du Mali et du Canada. Il est exécuté par un consortium canadien constitué de l’Unité de santé internationale du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (USI – CHUM) et du Centre d’étude et de coopération internationale (CECI).
Ce projet vise à contribuer à la transformation des rapports inégaux entre les genres en matière de santé et droits sexuels et reproductifs (SDSR) des femmes et des adolescentes dans sept districts sanitaires de la région de Kayes (Bafoulabé, Diéma, Nioro, Oussoubidiagna, Sagabari, Séféto et Yélimané). Il repose sur l’hypothèse que l’augmentation du pouvoir décisionnel des femmes et adolescentes pour un meilleur contrôle de leur santé favorisera une demande accrue pour des services de qualité en santé sexuelle et reproductive (SSR) y compris pour les violences basées sur le genre (VBG) et la planification familiale (PF). Le projet propose un modèle innovant de collaboration visant à harmoniser le travail des acteurs et actrices des services de santé, de la société civile, en particulier des groupes de femmes, et des collectivités décentralisées. Le projet Yellen bénéficie de l’appui financier du gouvernement du Canada accordé par l’entremise d’Affaires mondiales Canada.